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La dette de sommeil : 3 actions simples pour la réduire.

Vous enchaînez les nuits courtes nuit après nuit... et à force un déficit chronique de sommeil s’installe : c’est la dette de sommeil. Il s'agit de ce phénomène moderne, choisi ou subi, qui se définit comme la différence entre le nombre d'heures de sommeil « idéal » vs « réel ». Est-il réellement possible de récupérer d’un manque de sommeil ? Décryptage.


dette de sommeil sieste

Une situation préoccupante en France

Le déclin du temps de sommeil concerne toutes les parties du monde et plus particulièrement les pays ultra-connectés. En France, la situation est jugée préoccupante car la proportion de petits dormeurs en dette de sommeil ne cesse de s’accroître. Le dernier Baromètre de Santé publique France sur le sommeil (BEH) montre que le temps de sommeil total des adultes, en semaine, est en net déclin :

  • les Français dorment moins de 7 heures par 24h en moyenne ;

  • plus 1 Français sur 3 dort moins de 6 heures, seuil minimal pour éviter les maladies.

Les causes du déclin du sommeil

Avec l’accélération des rythmes de vie, la volonté de rester informé ou connecté à tout moment, le sommeil apparaît pour certains un temps compressible qui entre en compétition de façon volontaire ou involontaire avec les loisirs, la vie familiale et professionnelle. Temps de transport qui s’allongent, travail posté, environnements nocturnes de plus en plus bruyants, arrivée d'un bébé dans la famille, vie de couple, anxiété, etc. sont autant de facteurs qui contribuent à perturber le temps de sommeil.


Constat : on se couche de plus en plus tard sans nécessairement dormir davantage... Un nouveau rythme veille-sommeil est imposé au corps, les besoins physiologiques naturels sont bouleversés et la privation de sommeil s'installe.


Les risques pour la santé et le travail

Selon les études, dormir moins de 6 heures est associé à un risque plus élevé d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques, de TMS et d’accidents de trajets. Dormir moins de 6 heures réduit aussi la vigilance et augmente la somnolence dans la journée, perturbe l’humeur et les relations sociales. Bref, c'est la qualité de vie personnelle et professionnelle qui en prennent un coup.


Trois moyens d’effacer la dette

Bon à savoir : la dette de sommeil n’est pas une fatalité !

Des règles simples d’hygiène de vie peuvent améliorer la situation. Dans le cadre des sensibilisations & formations que nous animons en entreprise, voici 3 conseils pratiques Kapitch Wellness partagés avec les collaborateurs pour limiter les conséquences de la dette de sommeil.


1. Dormez plus !

Étendre ses heures habituelles de sommeil est très efficace ! Quand le salarié fait face à une charge de travail élevée, des déplacements, des périodes de supervision, etc. je lui conseille de dormir davantage dans la semaine qui précède la période difficile de restriction, d’anticiper... de faire des « réserves » en quelque sorte. Cela s’est avéré efficace chez les navigateurs, militaires ou ultra-traileurs par exemple.

Et si on testait la micro-sieste au sein de votre entreprise ? Chez Kapitch on transpose la méthode aux managers, équipes commerciales et salariés en travail posté ou de nuit. Il est démontré qu’elle améliore le temps de réaction, la vigilance et la qualité de l’éveil et surtout en horaires atypiques ou quand son travail nous oblige à conduire un véhicule.


2. Bougez davantage et Mangez mieux !

La démonstration n’est plus à faire aujourd’hui. L’exercice physique modéré et régulier améliore le sommeil lent profond (le plus réparateur) et diminue les risques d’insomnie. À pratiquer toutefois au moins 2 heures avant d’aller dormir.

Améliorer la qualité de son alimentation est aussi clé pour un sommeil réparateur. Parmi les, multiples conseils prodigués, les collaborateurs sont souvent étonnés d’apprendre que manger des aliments riches en protéines le jour stimule l’éveil et à l'inverse, consommer des féculents et produits sucrés le soir facilite l’endormissement.


3. Chouchoutez votre chambre !

La chambre doit être un sanctuaire et j’insiste beaucoup sur ce point dans mes formations. Les salariés doivent veiller à créer un environnement propice à la détente et à la relaxation. Par exemple : isolée du bruit et de la lumière, fraîche et aérée, écrans éteints, literie agréable et adaptée, sans animal de compagnie.


Pour peaufiner vos prochaines sessions de sensibilisation sur le sommeil et la récupération et recevoir un devis pour une action pilote au sein de votre entreprise, contactez-nous directement par courriel.

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